1ère partie
L’histoire:
C’est un vendredi du mois septembre, l’air est encore bon, agréable, sa peau est encore bronzée et l’air porte encore ce doux parfum de lavande qui renvoi aux merveilleux souvenirs desvacances d’été. Elle a le sourire, elle se sent bien, reconnaissante d’avoir passé une journée agréable et épanouissante. Il est 18h30 et elle en train de préparer l’apéritif car ce soir elle reçoit des amis à diner, quand son mari revient de sa journée de travail. A l’entrée de la maison, il jette son sac et ses chaussures, l’embrasse et plonge sur le sofa, épuisé par sa journée au bureau. Elle lui demande comment ça c’était au travail, il lui raconte dans les grandes lignes en soupirant de fatigue.
Puis, venu de nulle part, il lui annonce qu’il a un voyage d’affairesprévu la semaine prochaine, et qu’il sera absent quatre ou cinq jours. Il prend bien entendu toutes ses précautions pour lui annoncer car il sait ce que ce genre de nouvelles provoquent en elle. Sans même avoir le temps de lui poser sa première question, elle sent déjà une boule de la taille d’une balle de tennis, se former dans sa gorge, puis elle se dédouble et va gentiment s’installer dans son estomac. Il continu de lui parler, mais elle est incapable de se concentrer sur ce qu’il lui dit, son cerveau est comme plongé dans un brouillard obscur et la voix de son époux n’émet plus qu’un son sourd et inaudible. Toutefois, ses mains continuent de cuisiner machinalement. Son cœur se met àbattre à vive allure et ses pensées s’enchainent à une vitesse si impressionnante qu’elle en a mal à la tête. Cette sensation est très désagréable et elle commence à se sentir mal. Elle n’aime pas se sentir comme ça, pourtant c’est plus fort qu’elle. Par habitude, son corps réagit avant sa tête, puis c’est le début du cercle vicieux. Son mental va commencer à analyser ses symptômes physiques, ce qui va donner encore plus de puissance à cette sensation désagréable qu’on appelle « l’angoisse ». Elle déteste rester seule, elle craint de rester seule, elle ne veut pas rester seule… elle prend alors une profonde respiration et organise le plan d’action, le but étant « ne pas rester seule lorsqu’il sera absent ».
Le soleil ne s’est pas encore couché qu’elle cherche déjà qui va pouvoir lui tenir compagnie et dormir avec elle à la maison en l’absence de son mari. Elle a déjà envoyé deux ou trois textos etappelé la femme de ménage pour la bloquer pour cette période. Ses émotions se bousculent. Elle se sent abandonnée, quelque part elle lui en veut alors qu’elle sait pertinemment que ce n’est pas sa faute, et elle commence à se sentir nulle… « J’ai honte de moi, mais mon besoin de compagnie est plus fort ! » se dit-elle. A plusieurs reprises, elle s’est dit que la prochaine fois elle ne demandera plus l’aide de personnes et qu’elle resterait seule comme une grande ! Comme une grande… « MAIS JE SUIS UNE GRANDE FILLE » pense-t-elle ! et voilà cette sensation de honte qui revient…
L’opinion du coach :
La honte est la raison première pour laquelle les personnes souffrant d’anxiété n’osent pas demander de l’aide et se laissent engouffrer dans un monde de solitude ou ils se sententseuls et incompris. En effet, les proches ont du mal à comprendre ce que la personne concernée n’arrive pas à s’expliquer à elle-même. En résulte bien souvent dépression, addictions, isolement, repli sur soir, phobies sociales et grande souffrance. L’anxiété n’a pas de source rationnelle, mais pour celui qui la vit, elle est bien réelle. Très souvent elle est le résultat d’une expérience traumatisante, de croyances inculquées dans l’enfance ou que l’on développe avec le temps.
Les symptômes qu’ils développent en revanche sont quant à eux plutôt effrayant et nous renvoie à notre pire cauchemar, la mort. Difficultés respiratoires, palpitations, transpiration excessive, maux de tête ou de ventre, vertiges, tremblements voire évanouissements sont parfois le quotidien d’un grand nombre de personnes, qui ne comprennent pas tout à fait ce qui leur arrive.On commence donc à vivre dans l’appréhension que quelque chose de grave va nous arriver, et petit à petit se créer la peur d’avoir peur. C’est à ce moment précis que commence « la descente aux enfers ».
L’anxiété est vécue différemment selon les personnes, leur rapport à leur famille, à la parole ou à ce que l’on considère une faiblesse. Je vous le certifie, aucune personne qui aujourd’hui vit avec l’anxiété ne l’a choisi. Cependant, ceux qui y restent, eux l’ont probablement fait, ce choix !
Il n’en tient qu’à vous , car vous avez le pouvoir !
Le Conseil du coach :
Parlez-en et faites-vous aider ! il n’y a aucune honte a demander de l’aide, vous trouverez toujours une main tendue !
Vous avez le pouvoir de changer les choses, mais vous ne pouvez pas vous en rendre compte car vous êtes plongé dans un épais brouillard. Cette main tendue peut vous aider à sortir du brouillard, mais tout le travail, ce sera à vous de le faire !
Enfin, à toutes les personnes qui entourent les personnes anxieuses, armez vous de patience et de compréhension ! C’est tout ce dont ils ont besoin, qu’on les écoute.
A bientôt pour la seconde partie
Avec tout mon amour ❤️
Dounia